Les torsions des doigts

Toute torsion présentée par un doigt traduira une déviance par rapport à la fonction initiale de celui ci. Les torsions peuvent être de type Latérale ou axiale.

Les torsions latérales

Le doigt se trouve incurvé dans le plan de la main vers un autre doigt. Il se présente non comme un segment droit mais comme un léger arc de cercle. Le cas le plus fréquent est celui de la torsion interne dans laquelle le doigt est incurvé vers un doigt situé plus près de l'axe médian de la main. Il existe également des torsions externes dans lesquelles le doigt s'incurve vers l'extérieur de la main.

Dans toute torsion latérale le vécu du doigt incurvé n'est plus autonome mais perturbé, influencé, tributaire de la fonction du doigt vers lequel il s'incline. L'interaction entre les deux doigts sera fonction de l'importance relative de chacun d'eux dans la main.

La nature exacte de la perturbation induite sera étudiée dans le cadre de l'étude de chacun des doigts.

A titre d'exemple disons que si par exemple un index faible est incurvé vers un annulaire fort le référencement du sujet (son positionnement par rapport aux autres) sera complètement dépendant de ses rapports affectifs avec eux et non pas uniquement liés à des critères objectifs de valeurs.

Les torsions axiales

Dans ce cas le doigt se présente comme vrillé autour de son axe. Ici encore la torsion axiale induit une déviance dans la fonction du doigt, perturbé par la fonction du doigt vers lequel il s'incline. L'importance de la déviance suit les mêmes lois que dans le cas de la torsion latérale.

La torsion axiale entraîne un décalage entre les exigences profondes de la fonction du doigt (rôle de la phalange) et le vécu mentalisé de celle ci (phalangine et phalangette) qui lui subit l'influence d'un autre doigt. Contrairement au cas de la phalangine rétractée ou des mécanismes compensatoires peuvent s'installer pour mieux vivre se décalage, dans le cas de la torsion axiale s'est une confusion dans le vécu qui en résulte.