Les phalanges des doigts |
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Chaque doigt est composé de trois éléments . La phalange, située près de la paume, la phalangine, zone médiane du doigt, et la phalangette ou bout du doigt. Chacune de ces zone joue un rôle dans le processus de maturation de la pulsion et dans l'élaboration de la personnalité (bien sur dans le domaine du doigt considéré).
Dans le mécanisme d'expression il y a tout d'abord prise de conscience de nos désirs, puis jugement sur ces désirs (en fonction de notre connaissance du monde social), et enfin mise en forme de nos comportements.
Dans le mécanisme de ressentir c'est l'inverse qui se produit. En premier lieu vient la forme de notre écoute (la subjectivité qu'elle peut prendre), le jugement sur le message reçu en fonction de nos désirs latents, et enfin le ressentir archaïque de notre environnement.
La phalange ou les motivations profondes
Elle est le premier réceptacle des messages issus de l'inconscient (après les monts zone du préconscient). Elle traduit la manifestation primaire de nos besoins. En expression elle représente l'instinctuel et en réception l'intuition.
La force de la phalange
Nous appellerons force de la phalange sa capacité à être traversée par le flux pulsionnel, donc sa section.
La phalange dilatée
Elle
se présente comme boudinée. C'est une zone
dilatée et comme telle elle favorise les échanges entre
les flux d'expression et de ressentir. Au niveau de ses besoins
primaires le sujet est parfaitement en phase avec ce qu'il ressent du
monde extérieur. Ce sentiment d'osmose lui donne pleine
confiance dans ses instincts et son intuition.
L'individu apparaîtra spontané, impulsif et naturel. Il recherchera la satisfaction de ses besoins les plus simples. Il sera à l'aise dans le quotidien et jugera sainement les situations (plus par intuition que par esprit critique.
La phalange rétractée
Elle
présente une section réduite et induit des
perturbations sur le trajet des flux et donc une difficulté
d'adaptation des désirs aux réalités
extérieures.
Les messages issus de la paume seront dénaturés par le passage dans la phalange et le vécu mentalisé (phalangine, phalangette) sera en décalage avec le vécu instinctuel. Le sujet aura un perpétuel sentiment d'insécurité vis à vis de ses élans primaires. Il essayera de contrôler toute spontanéité pour tenter d'adapter (mais sans jamais y parvenir) ses désirs à l'image qu'il en a. Généralement il vivra sur un mode compensé (intellectualisation des sentiments par exemple).
Le comportement sera réservé, étudié, tant dans ses manifestations que dans l'appréciation des situations (plus par insécurité que par objectivité). C'est une forme de timidité.
La phalange longue
Elle
est dites longue si en observant la face palmaire de la main sa
longueur représente plus du tiers de la longueur du doigt.
Avec cette configuration le temps de contact entre les flux
d'expression et de ressentir est long. Le vécu primaire de la
phalange se secondarise. La composante primaire des désirs est
plus retenue, impatience se domine,l'impulsivité se mue en
spontanéité, la caractère est plus
policé.
La phalange courte
Elle
est dites courte si observé sur la face palmaire de la main sa
longueur représente moins du tiers de la longueur du doigt
Comme dans le cas de toute zone courte les échanges entre les flux se passent sans secondarisation. C'est un élément morphologique qui induit vivacité, impulsivité, impatience, manque de sophistication dans le comportement. c'est à dire tous les critères de la primarité.
La phalangine ou les attitudes mentales
C'est la zone médiane du doigt. Son rôle est de jeter un il critique sur la pulsion issue de la phalange pour la confronter (dans le domaine des idées, de la raison) aux réalités extérieures telles que captées par la phalangette. Elle forge notre attitude mentale vis à vis de la projection de nos désirs dans les situations que nous sommes amenés à vivre.
La force de la phalangine
Elle se définie comme sa capacité d'interaction entre les flux qui la traversent, donc sa section.
La phalangine dilatée
C'est
une phalangine à forte section, d'aspect charnue.
Les attitudes mentales sont saines, et traduisent une bonne adaptation aux réalités extérieures. Le jugement est sain, qu'il, s'agisse d'une analyse fine ou de simple bon sens. La pensée est claire.
La phalangine dilatée traduit un besoin de relations organisées et fonctionnelles, une bonne capacité relationnelle basée sur un jugement, sur soi et sur les autres, réaliste et objectif.
La phalangine rétractée
C'est une phalangine de faible section, le doigt a un aspect rétréci en son milieu.
Les capacité d'échange entre les flux d'expression et de ressentir sont minimum et l'adaptation à l'environnement difficile.
Les attitudes seront en décalage permanent avec les motivations profondes. Il en résulte un sentiment de frustration car le vécu, sous tendu par les attitudes mentales, est incapable d'assouvir les motivations profondes, et d'insécurité car l'expression de soi vers l'extérieur, quand elle se produit, n'est pas en phase avec ce qu'attendent les autres.
Ce sentiment de "mal être" conduit à un esprit "hyper critique", à une remise en cause intellectuelle de la relation aux autres. Le sujet à plus tendance à vivre selon des modèles intellectuels qu'il se fabrique qu'en fonction de ses élans. Son comportement manquera de naturel et amènera souvent à compliquer ce qui pourrait être simple.
La longueur de la phalangine
Elle va définir le niveau de sophistication de notre pensée.
La phalangine longue
Sa longueur s'apprécie selon le même critère que celle de la phalange.
Une
phalangine longue sera un élément de secondarisation.
Les jugements seront circonstanciés, l'esprit d'analyse
développé, et la capacité d'une vision
raisonnée de l'univers forte. La pensée a une forme
très analytique accompagnée d'un grand souci du
détail et de beaucoup de minutie dans le raisonnement. Le
sujet à un grand souci d'objectivité (même si
avec une phalangine rétractée elle est fondée
sur des éléments totalement subjectifs).
La phalangine courte
Dans
ce cas la capacité d'analyse logique est réduite et la
pensée plus synthétique qu'analytique. Le raisonnement
, même s'il est sain sans être élaboré
(phalangine courte et dilatée) ne sera jamais un frein
à l'action.
Elle représente le dernier étage de la maturation des pulsions, l'organe ultime de notre communication avec les autres. Elle exprimera la façon dont nous allons concevoir nos actes, l'esprit dans lequel nous allons agir. Elle définira l'image que nous avons de nos actes.
Alors que la phalange pousse à agir en termes de désirs, que la phalangine le fait en termes de raison critique, la phalangette le fera en termes d'adéquation à une forme d'éthique, à une certaine idée des choses.
La longueur de la phalangette
Elle déterminera le niveau de sophistication des systèmes de pensées de l'individu.
La phalangette longue
Elle
traduira un système de pensée élaboré,
une façon de vivre dans laquelle la force des idées
représente un critère majeur dans le choix des actions.
Qu'il s'agisse de conceptions abstraites, d'idéologie,
d'éthique, d'idéalisme, de mysticisme, c'est toujours
à travers les idées que le sujet se
définira.
La phalangette courte
Les
phalangettes courtes chez un individu traduirons toujours un
système de pensée simple, des actes, des comportements
moins dictées par des grandes idées que par la simple
raison.
La forme de la phalangette
Elle sera déterminante pour définir la nature de nos échanges avec le monde. Elle peut prendre deux formes limites : conique ou spatulée, et une forme intermédiaire : carrée.
La phalangette conique
Elle
se présente rétrécie à sa pointe, avec
l'aspect d'un petit cône. Le mécanisme d'échange
entre les flux est celui déjà décrit (voir
Théorie) dans le cas d'une zone dilatée suivit d'une
zone rétractée. Le bout du doigt très
étroit est un filtre aux échanges avec le monde.
En expression le mécanisme est de type obsessionnel. Il y a exacerbation de la nécessité de traduction de soi dans le monde extérieur, une forte implication dans ces échanges. Avec ce type de phalangette l'expression se fait avec beaucoup de passion, vers des objectifs très particuliers, bien précis.
Dans le ressentir, l'échange avec l'extérieur à travers un filtre très étroit définit une vision très subjective du monde. La vision du monde est rétrécie et limitée aux notions sur lesquelles on s'est investi. La réalité est mal appréhendée et le comportement résultant manquera totalement de réalisme.
Le sujet sera un idéaliste,plein d'enthousiasme ou d'obsessions, attaché à accomplir des actions ressenties subjectivement comme impérieuses.
La phalangette spatulée
Elle
se présente élargie à la pointe, avec l'aspect
d'une petite spatule. Le mécanisme d'échange entre les
flux est celui déjà décrit (voir Théorie)
dans le cas d'une zone rétractée suivit d'une zone
dilatée. Le bout très large du doigt est très
ouvert à tous les échanges.
Dans l'expression le mécanisme de transfert du type "velléitaire" se traduit dans un comportement non passionnel, non subjectif, mais au contraire "en prise directe" avec les réalités extérieures. C'est le réalisme qui préside à l'acte et jamais l'attachement à une thèse ou à une idée. Le souci majeur est d'être pratique et concret.
Dans le ressentir, les messages du monde extérieur sont largement pris en compte. Il y a un besoin impérieux d'être en phase avec eux.
Le sujet aura un comportement pragmatique, il ne sera jamais obsédé par de grands desseins mais plutôt par le sens du concret. Il pourra changer de cap, modifier ses idées aussi souvent que nécessaire pour coller à la réalité de son environnement immédiat.
La phalangette carrée.
La
phalangette présente une section uniforme sur toute sa
longueur. Les échanges avec le monde extérieur se font
sans à-coups. Cela représente un bon mariage entre
sélectivité des objectifs et ouverture aux
réalités du moment, entre subjectivité et
réalisme.
Le comportement sera objectif, le sujet sait faire la part des choses entre ses passions et la réalité. Il sera mesuré et aura toujours le besoin d'intégrer ses actes à des modèles organisés.